Comment placer des coussinets en gel dans les chaussures ?
Dans votre garde-robe il y a des chaussures pour la marche, et les « autres ».
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Des escarpins magnifiques, des sandales hautes vertigineuses, des mules extravagantes, des bottines raides que vous aimez et que vous aimez et que vous ne portez qu’une seule fois — pour « sortir », voire jamais auparavant. Chaussures qui, vous savez, ne supportent pas plus de 20 minutes de marche, ou 3h30 de piétinement (équivalence pas scientifiquement prouvé, je m’attends volontaires cobayes 🙂). En un mot, les chaussures que j’appelle « Potiche. » Ces fameuses chaussures potiches, elles vous tiennent bien dans le raccord, vous êtes « trop bon « dedans. Mais malheureusement, ils sont aussi sournois que la médaille. Il s’avère au fil du temps. Parfois, il suffit d’avoir une semelle synthétique ou une couture mal placée. Évidemment, nous pouvons éviter de les porter, de les collecter et de les regarder de loin dans son placard. Ou nous agissons.
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Voici mon top 5 conseils pour porter vos chaussures Potiche sans douleur.
Astuce Zéro-th : Esthétique incompatibilité avec le Potiche
Premier conseil Portez des bas ou des mi-bas ou des collants : le pied glisse mieux, moins de frottement, moins de douleur. Problème : incompatible avec les extrémités ouvertes (trop laid !) ou avec des chaussures d’hiver (trop fines !). Quand les extrémités basses s’ouvrient-elles ? : Radicale mais chère.
Le pansement anti-bulbe, que vous appliquerez une fois que le mal est fait. Ou ainsi en prévention, après le premier test avec la paire en question, effectué. Problème possible : suppose une première phase de la douleur… HYPER efficace, mais cher : entre 5 et 7 euros une boîte de 5 grands pansements (d’ailleurs et pourquoi pas 6 hommes fabricants ! En général, nous avons deux pieds…). Personnellement, je préfère la marque Hansaplast, qui fait petit ET grand dans deux paquets différents, ce qui permet d’acheter seulement ceux dont vous avez besoin, et qui sont très efficaces (tenir bien dans la douche, guérison rapide si plaie).
Deuxième conseil : Nice mais…
Le gel qui glisse le pied, au lieu de frotter (Hansaplast ici). Problème : nous avons peur de l’utiliser : il se tache ? Ah, non ! Pas mes chaussures Bouboutin ! 2ème problème : pas d’effet durable, il doit être remis en arrière, comme pour les moustiques répulsifs. Pas très facile quand vous potiche pendant une heure d’affilée…
Troisième conseil : Mouais à voir à long terme
Scotch mousse (ici directement des États-Unis : Dr. Scholl Rub Relief) ou bande de gel à couper (Hansaplast Cut, Stick Walk !) et placer dans la chaussure, où il fera mal : généralement l’arrière du pied, qui frotte avec notre talon, ou l’avant du pied, à l’endroit de l’encolure (à la naissance des orteils) ou l’orteil ouvert (sur les orteils). Une solution souvent temporaire, le scotch se déplace habituellement avec la chaleur/sueur frottement, même lorsqu’il est fait de tissu comme des pansements. L’alternative : protection gel (ici les protections de talons Scholl). Pas mal, sauf que la partie adhésive de la pièce en silicone n’est pas très résistante dans le temps.
Quatrième astuce : Difficile à demander Le silicone semelles de type Scholl Shopping and Dancing (super marketing le nom par la façon. Belle trouvaille ! Nous revenons un peu plus loin) pour absorber les chocs. Honnêtement, j’ai essayé, mais je ne trouve pas très pratique à mettre : quand il est étroit une pompe, difficile d’y arriver à la première fois, de placer la demi-semelle au fond de la chaussure ! Efficacité limitée pour moi. Et vous ? Small Scholl support : leur site est très bon fait : il tourne autour de la question « Problème/Solution », avec une sorte de lexique des problèmes, et pour chaque problème, une description des symptômes, un conseil de traitement, et… bien sûr፦), les produits de la gamme qui y répondent. Mais pas directementant/ostentatoire. Très intelligent ! Voir sur le site Félicitations pour le nom de marque de la gamme « Zones de pression », il n’y a plus « Sex and the City » ou « Confessions d’un Shopping Addict ». Excellent positionnement, message très clair pour la cible, vraiment un exemple de Mix-Marketing réussi ! Cinquième astuce : Prometteur, à tester !
Les patchs uniques mais durables de la marque Lady’s Secret. Une marque encore peu connue, qui célèbre ses trois ans. Spécialistes dans les semelles, les créateurs de cette marque ont développé un ensemble de produits étonnants pour répondre aux Potichionistas. Première chose : les taches sont en mousse, pas de gel, ce qui aide à éviter la transpiration trop abondante (ce qui fait bouger les scotchs !) , de sorte que les patchs portent moins. Il permet également de mieux absorber les chocs, et de s’adapter au pied qui glisse la Potiche. Troisièmement, les patchs ont des formes différentes : semelle entière antidérapante (ici imprimée, édition limitée), patch talon ou avant-pied avec une forme marguerite pour pouvoir porter des tongs (c’est bien pensé !) et sangle (arrière du pied ou décolleté). Tous les correctifs existent en plusieurs couleurs, il est pratique si vous voulez cacher votre jeu. Oui, une princesse ne révèle pas enfin ses Secrets !
Il y a aussi des granulés à placer où vous voulez, plus pratique que la coupe bandes que je trouve. Bientôt, il y aura des patchs spéciaux pour les chaussures plates (ballerines, baskets, converse), parce que finalement nous ne sommes pas nécessairement meilleurs au super plat 🙂 J’ai pu voir directement, l’adhésif des patchs est TRÈS résistant : impossible de l’enlever sans endommager la chaussure ! Un problème reste : nous devons acheter une paire de patchs pour chaque paire de chaussures… Dans le même temps si au départ nous ajoutons dix euros au prix de la chaussure, c’est vraiment raisonnable, d’autant plus que cela nous permettra de les mettre ! Et puis… mon petit doigt me dit qu’ils travaillent sur un produit repositionnable…
Et enfin, un facteur qui n’est pas négligeable est un groupe lyonnais !
* Pas encore testé efficacité, je vous tiens informé !
Psst : Sixième Solution Bonus
: Sinon, vous pouvez également apprendre à fabriquer vos chaussures vous-même : faites sur mesure à partir d’une maison sur mesure. Au mess Around j’ai découvert par exemple l’association L’Atelier de Maurice Arnoult, nommée d’après un booter parisien, qui transmet le savoir-faire ancestral des bootmakers presque gratuitement : un coût annuel d’une vingtaine d’euros, puis 25€/mois pour l’équipement, au taux d’une demi-journée par semaine. Les enseignants sont des bootmakers célèbres, des artisans presque retraités, qui partagent leur expérience, leur passion et leur savoir-faire. Ils organisent un défilé de mode le 5 octobre ! Pour plus d’informations : maurice.arnoult (at) voila.fr Conclusion Bonnes nouvelles, les talons ne sont pas toujours responsables de la douleur, il suffit souvent d’avoir une couture mal placée. Maintenant, vous avez les outils 🙂
Attention : Lors de l’achat, vérifiez simplement que l’arche de la chaussure correspond à celle de votre pied. Pas de correspondance = pas une chaussure pour vous (non, les semelles orthopédiques ne rentrent pas dans une pompe, c’est une fausse bonne idée…). Cela vous épargnera de marcher sans grâce une fois dit chaussures sur les pieds… (si elle s’entend et il est vu chaussures « Chloup Chloup » ***
Un très rapide pour rompre ensemble un autre tabou de Fashionista !
* Ah, patriotisme, je le jure ! ** La marque Potiche et ses variations sont enregistrées, mais vous avez le droit de l’utiliser pour montrer devant vos copines. 🙂 *** : Chaussures compensées ou plates-formes qui ne permettent pas de mettre le talon en premier, d’où une démarche maladroite et une impression /bruit de « Chloup chloup » (marque également, mêmes règles d’utilisation).